Claude Amy a trouvé sa palissade démolie en arrivant à son jardin communal samedi matin. Il a déposé plainte, bien décidé à ne pas se laisser faire.
F’aché, Claude Amy! Voilà douze ans, depuis sa retraite en gros, qu’il s’occupe de son jardin, tout près du Châtelard. Un havre de paix, avec une jolie plaque «Place du super papy» offerte par sa famille, histoire de prouver que sa grande parcelle est un endroit où on se sent bien.
Et puis, samedi matin, à 9h30, en arrivant à vélo pour ce qu’il pensait être une belle journée, cet heureux retraité a la mauvaise surprise de voir sa palissade complètement défoncée! «C’est un acte gratuit, infect. Je l’avais montée moi-même, elle était en parfait été. C’est du vandalisme, il n’y a pas d’autre mot», fulmine Claude Amy, qui exclut la thèse de l’accident bien que sa parcelle soit en bordure de route que des voitures passent à proximité. «C’est impossible qu’une voiture ait reculé par inadvertance, il y a un petit muret, regardez.» L’observation est pertinente. De plus, des coups semblent bel et bien avoir été porté sur les planches de bois. «Regardez, là et là!», fait-il encore remarquer.
Alors, acte de vandalisme gratuit ou vengeance à la suite d’un problème de voisinage? «Je m’entends très bien avec tout le monde, on a une super entente. En face, au bout de ma parcelle, ce sont des Portugais. Juste à côté ici, des Bosniaques. Et derrière des Italiens. Ce sont tous des gens super. On a des discussions parfois, comme quand l’arbre d’à côté faisait de l’ombre le matin à mes plantations. On a discuté et c’était réglé, mon voisin a élagué son arbre. Non, vraiment, je n’ai aucun ennemi, c’est incompréhensible.»
Alors, à qui profite le méfait? A personne, a priori. «Il y a juste la palissade qui a été défoncée. Ils n’ont pas touché mes fleurs, ils n’ont rien cambriolé et ils n’ont rien touché aux plantations. Heureusement, d’ailleurs, J’aurais été vraiment fâché si cela avait été le cas», enchaîne le retraité, déjà assez furieux comme ça. «Franchement, ceux qui ont fait ça sont des lâches! Qu’ils se dénoncent et qu’ils viennent réparer ce qu’ils ont fait!»
En attendant, après le dépôt de plainte et la visite de Police Nord vaudois, l’ancien juge aux prudhommes («ça fait onze ans que je ne suis plus actif, ça ne peut pas être une vengeance de ce temps-là, c’est impossible») a reçu l’aide d’un ami samedi après-midi et a commencé à tout déblayer. «Ensuite, j’aménerai le tout à la STRID et je bâtirai une nouvelle palissade. En attendant, je vais mettre une protection provisoire», explique-t-il.
Les assurances vont-elles rembourser?
L’assurance du cabanon va-t-elle entrer en matière? A voir! Claude Amy espère que le dépôt de plainte apportera quelque chose et que les auteurs seront retrouvés, mais il espère bien sûr également un geste de son assurance. Dossier à suivre.