Dans l’ambiance scandinave

Malgré une météo capricieuse, la 18e édition du festival a pu accueillir de nombreux visiteurs.

On ne présente plus le Festival des couteliers du Musée du fer. C’est devenu une tradition, voire une institution, puisque c’était déjà la 18e édition de ce sympathique rassemblement. Cette année, le dépaysement était garanti avec des animations organisées sur le thème de la Scandinavie et du monde des Vikings, durant tout le week-end pascal.

Sous le soleil printanier, le samedi de Pâques a connu un départ «en fanfare», si l’on peut dire ainsi. En effet, dès l’ouverture, une foule nombreuse a envahi les lieux: 1700 visiteurs pour le premier jour. Le conservateur du musée, Kilian Rustichelli, les yeux rivés sur la caisse enregistreuse, s’est montré très satisfait. «Je suis content de cette fréquentation. Le premier jour a été un record. Dimanche et lundi, on est resté à plus de 1000 personnes par jour. Ce qui nous permet de comptabiliser tout près de 4000 entrées au total. Ce qui représente quand même un millier de plus que l’an dernier. Avec ces bons chiffres, on retrouve nos records précédents. Et pour utiliser une expression chère au Musée du fer, on peut vraiment dire qu’on était dans les clous!»

La découverte du Festival des couteliers ne manquait pas de piquant. Le thème scandinave a beaucoup plu et intéressé les visiteurs. Du côté des exposants, la satisfaction était aussi de mise, tant les 25 couteliers que les 10 artisans fournisseurs. En se promenant sur le site, tout était possible… Voir, toucher et acheter des couteaux exceptionnels et anciens, découvrir un bateau historique scandinave, voir plusieurs forges en mouvement avec des démonstrations, lancer des haches ou tirer à l’arc, assister à des combats de Vikings, goûter la «pitance» viking avec de la galette de millet ou des beignets de saumon sauvage, ou encore déguster de l’hydromel (la boisson des dieux) ou de la bière aux baies de genévrier.

C’était donc la possibilité de faire une visite aussi variée qu’intense. Impossible de manquer cet événement incontournable qui mêle l’histoire, l’artisanat et les traditions dans ce cadre aussi unique qu’exceptionnel.

«Le but n’était pas d’organiser une fête médiévale… Les couteliers, c’est autre chose. C’est le seul festival qui existe en la matière. On a donc un public spécialisé qui vient pour cela. Et c’est le rôle de notre musée. Mettre en valeur des artisans de qualité pour un travail spécifique. Et c’est aussi notre futur: devenir un centre de compétence professionnel pour les métiers de la forge, dont le projet est à l’étude. Un gros challenge alors que le musée fête ses 45 ans d’existence!» confie Kilian Rustichelli en conclusion.