Ils veulent la réouverture de la Tour
9 octobre 2013De nombreuses personnes réagissent sur un réseau social suite à la décision du Canton de fermer la Tour Saint-Martin au public.
«Tout comme moi, un bon nombre de personnes ont une grande tendresse pour cet endroit», constate Isabelle Vallon, la créatrice de la page Facebook «Non à la fermeture de la Tour Saint- Martin» qui comptabilisait plus de 1700 mentions «j’aime» hier. Domiciliée à Lausanne, l’initiatrice de cette mobilisation sur le réseau social n’en demeure pas moins très attachée à sa région, et l’annonce de la fermeture de la Tour Saint-Martin ne l’a pas laissée de marbre.
«Cette décision m’a beaucoup touchée. Je suis originaire de Molondin et ma maman habite à Chêne-Pâquier. La tour est souvent un but de promenade lors de nos sorties en famille », indique-t-elle.
Depuis son ouverture le 3 octobre dernier, la page Facebook intitulée a recueilli des témoignages d’autres personnes exprimant leur sympathie pour ce site parfois associé à des souvenirs particuliers. «Certains ne s’y sont rendu qu’une fois pour un pique-nique ou une balade amoureuse, relève Isabelle Vallon, qui entend poursuivre son action. Je vais contacter les syndics des communes environnantes durant la semaine pour discuter et tenter de trouver une solution. Il faut examiner toutes les possibilités de contre-attaque». Comme l’a révélé 24 Heures, la Tour Saint-Martin a été fermée au public suite à la plainte d’un avocat en visite sur le site avec ses petits-enfants. La Commune de Chêne-Pâquier a transmis l’information au Canton, lequel a, après vérification sur place, pris la décision de fermer la Tour jusqu’à nouvel avis en raison de la dangerosité de l’endroit. Selon Isabelle Vallon «une réfection est souhaitable, mais le fermeture du site était une mesure trop drastique».
Pas de délai
fixé Philippe Pont, le Chef du Service immeubles, patrimoine et logistique du canton de Vaud, indique que la main-courante n’est pas en conformité avec les normes de sécurité en vigueur pour ce type de monument. Le délai de sa réouverture, un épilogue souhaité par l’État, dépend du coût, encore non déterminé, de l’intervention à réaliser.