La glace de Vallorbe n’est pas praticable

Prévue samedi dernier, l’ouverture de la patinoire de Vallorbe est reportée jusqu’à une date encore indéterminée en raison d’un problème technique.

Le compresseur posant problème à la patinoire de Vallorbe.

«C’est ma première année au comité du club et les circonstances ne sont pas évidentes.» Vice-présidente et secrétaire du Club des patineurs de Vallorbe, l’une des sociétés utilisatrices de la Patinoire des 3 Vallons, Christine Crepon fait grise mine en ce début de saison.

En raison de problèmes techniques survenus au démarrage des compresseurs, la patinoire à ciel ouvert n’est pour l’heure pas opérationnelle, alors que son ouverture aurait dû avoir lieu le weekend dernier. Cette situation est d’autant plus dommageable que les clubs ayant pour habitude d’évoluer sur la glace de Vallorbe organisent des événements en cette deuxième semaine des vacances d’automne.

Le camp d’entraînement de hockey pour enfants a pu être transformé en semaine d’unihockey, mais les patineurs artistiques n’ont pas eu cette possibilité. «Nous avons fait des coups de téléphone en urgence pour déplacer le stage d’initiation des nouveaux membres à la patinoire du Sentier», indique Christine Crepon. Les trois prochaines semaines sont sous toit, mais l’incertitude règne au-delà de cette échéance. «Nous allons avoir des informations cette semaine normalement. Impossible de planifier la suite pour l’instant.»

Le président du HC Vallorbe Pierre Rigoli, l’autre société locale utilisatrice de la patinoire, admet avoir vu à plusieurs reprises la municipalité ces derniers jours, sans vouloir en dire plus. Du côté de l’Exécutif de Vallorbe, Christophe Schwermann, délégué de la Commune, actionnaire majoritaire de la patinoire, au sein du comité de la Société coopérative de la patinoire des 3 Vallons, précise que «tous les devis n’ont pas été réunis. Nous en saurons plus en début de semaine prochaine». Qu’il s’agisse de la réparation ou du remplacement des compresseurs, le coût de l’opération s’annonce conséquent -environ 100 000 francs selon plusieurs sources-, sans oublier les frais liés à l’achat d’une nouvelle surfaceuse.