A l’enseigne de «Bulles et prévoyance», la Raiffeisen Mont-Aubert Orbe a organisé une soirée de sensibilisation.
La problématique de la prévoyance a ceci de particulier qu’elle est devenue un sujet quasi permanent d’actualité. Et le récent refus de la réforme de la LPP par le peuple suisse exigera encore beaucoup de dialogue et une constante adaptation. Car dans ce domaine, comme dans d’autres, les femmes ont souvent fait office de «parent pauvre».
Non seulement parce qu’il faut tendre vers l’égalité, mais aussi par ce que l’évolution de la société, avec un taux de séparation très important ou des vies sans «contrat» avec un partenaire font que la prévoyance est devenue un sujet qui nous concerne tous à titre individuel. Les femmes aussi, même quand elles sont mariées.
Un partage d’expérience
La Banque Raiffeisen Mont-Aubert Orbe a choisi, il y a peu, de réunir un public exclusivement féminin, avec des intervenantes qualifiées. Bien connue dans notre région, Stéphanie Cornu Santos a ainsi évoqué son parcours d’entrepreneure, avec en particulier la création de La Solution, qui à l’époque a été la première Osad (Organisation de soins à domicile) privée autorisée par le Canton de Vaud.
Le lancement de cette entreprise, avec son époux Junior, dans un domaine exclusivement réservé jusque-là aux centres médico-sociaux (CMS), l’a confrontée à de nombreuses difficultés. Elle poursuit aujourd’hui son activité dans des domaines ressortant de la santé. Et comme toute entrepreneure, elle doit songer à assurer son futur.
S’y intéresser assez tôt
Cet événement a été préparé par Ramia Montandon, sous-directrice de la Banque Raiffeisen Mont-Aubert Orbe. Elle était accompagnée des conseillères de la banque. En tant que responsable du service placement, elle a abordé les points les plus importants, comme la préparation assez tôt de l’après-vie active. Spécialiste en planification successorale et juriste, Nathalie Barbey, de Raiffeisen Suisse, s’est également adressée aux invitées.
De manière générale, les personnes domiciliées en Suisse s’intéressent trop tard à la prévoyance. «On commence vraiment à s’y intéresser après 40 ans», explique Ramia Montandon. Or il faut planifier, et parfois, quand c’est encore possible, procéder à des rachats.
Le retour des participantes a été positif. «Nous avons prévu de renouveler cet événement qui s’inscrit dans la vision de notre banque: proche de vous. Nous voulons les accompagner et leur proposer des solutions, plus que des produits», conclut Ramia Montandon.