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L’appel de la Coupe 2014/2015 pour relancer la saison en cours

11 octobre 2013

Football – Coupe suisse – Le FC Bavois reçoit Yverdon Sport, demain à 17h, pour un derby quelque peu anachronique, mais qui pourrait néanmoins permettre aux deux formations, en mal de confiance, de repartir du bon pied.

Edin Becirovic et Frédéric Gilardi ne vont rien lâcher. © Champi-a

Drôle de timing : la moitié de la saison 2013-2014 n’est pas atteinte que les formations de 1re ligue vont disputer, ce weekend, le premier tour qualificatif pour la Coupe suisse… 2014-2015.

«Oui, c’est un peu bizarre, admet l’attaquant d’Yverdon Sport Edin Becirovic. Mais ce serait néanmoins intéressant de passer au prochain tour.» Drôle de coïncidence : le tirage au sort a ajouté un troisième derby nord-vaudois au calendrier de cette première partie de saison, après la victoire 3-2 de Bavois lors de la reprise et avant le match retour, agendé au 11 novembre prochain.

«Le fait que l’adversaire soit Yverdon aide à donner de l’intérêt à cette partie», reconnaît Luc Lenoir, assistant de Bekim Uka sur le banc bavoisan.

Il n’empêche : les deux formations régionales ne préféreraient-elles pas se concentrer sur des dossiers plus urgents ? Le FC Bavois et YS ne traversent pas une période évidente.

Les hommes de Bekim Uka ont enregistré quatre défaites et un nul sur les cinq derniers matches disputés en championnat, tandis que ceux de Vittorio Bevilacqua ferment la marche, au classement, depuis la défaite concédée samedi dernier à Bulle. Au terrain des Peupliers comme au Stade Municipal, on ne pense qu’à une chose : enrayer la spirale négative.

Un tremplin

Mais des deux côtés, on aborde la partie de ce week-end en y voyant, sinon la solution à tous les problèmes, au moins un moyen de se relancer. «Nous sommes mal classés, donc nous devons profiter de l’occasion pour faire nos preuves, notamment vis à vis de notre nouvel entraîneur», glisse Edin Becirovic, qui se dit confiant quant à la suite de la saison. Le capitaine adverse, Frédéric Gilardi, ne le dément pas : «Il faut utiliser cette rencontre comme tremplin. L’objectif, c’est de nous libérer des contrariétés de ces dernières semaines.»

 

Affirmer que les deux formations se connaissent tient de l’euphémisme. «J’ai joué six mois à Bavois, j’y connais tout le monde, rappelle le buteur yverdonnois. Il s’agit d’une équipe qui joue bien, qui s’appuie principalement sur un milieu de terrain très fort. Après, ces temps, Bavois manque de réussite et peine à concrétiser, à marquer des buts.» Frédéric Gilardi ne s’attend pas non plus à un match facile, malgré le statut de lanterne rouge d’YS. «Clairement, c’est une équipe à notre portée. Mais elle est plus homogène, plus compacte, plus forte, tout simplement, qu’elle ne l’était lors de notre première confrontation il y a quelques mois. Derrière, c’est solide et il y a de l’expérience en attaque», dit-il, sans cacher qu’il pense, entre autres, à Edin Becirovic. Ce dernier estime aussi qu’il pourrait montrer la voie aux siens. «Il faut que je me débloque et derrière, ça va suivre. Notre position au classement ne reflète pas notre vraie valeur», estime-t- il. Reste à savoir laquelle des deux équipes saura saisir l’opportunité de se relancer dès ce week-end.

 

Le coup de fil

Le match de Coupe en deux téléphones Bavois – Yverdon, demain à 17h au terrain des Peupliers.

Luc Lenoir, assistant à Bavois : «Nous avons un certain nombre d’absents : Bellagra ne reviendra pas d’ici la fin du premier tour, Rachane est suspendu, tandis que Lauper et Helder manqueront à l’appel pour raisons privées. Nous devons retrouver une dynamique positive et battre YS, une nouvelle fois, serait une bonne chose.»

Vittorio Bevilacqua, entraîneur à Yverdon : «Cette semaine, nous avons décidé de nous séparer de Rodriguez et Barrier. Coendet sera absent, tandis que Toye, Mayila et Karam sont incertains. Par contre, Parapar sera de retour. A Bavois, nous allons tout faire pour gagner, même si notre priorité reste bien entendu le championnat, le maintien.»