L’ATE demande davantage de sécurité
27 novembre 2015Yverdon-les-Bains – L’association spécialisée en transport va faire parvenir une série de propositions à la Municipalité, en vue d’améliorer les conditions de la mobilité douce.

L’un des problèmes relevés: trop de voitures se parquent sur la bande cyclable de la rue d’Orbe. Les vélos doivent faire de dangereux écarts sur cette artère, qui voit passer, de surcroît, les lignes de bus Travys.
Divers points doivent être corrigés afin d’assurer une meilleure sécurité des piétons et des cyclistes en ville d’Yverdon-les-Bains. C’est le constat de la section vaudoise de l’Association Transport et Environnement (ATE), qui va transmettre à la Municipalité de la Cité thermale dix propositions: améliorer l’éclairage dans la cour du collège de Fontenay, modifier le carrefour Cheminet-Chamblon, créer de nouveaux passages pour les piétons à l’avenue des Sports (à la hauteur de la halle de badminton), sécuriser davantage la bande cyclable du Quai de la Thièle, entre autres.
«Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs, commente Valérie Schwaar, secrétaire générale de l’ATE Vaud. Il s’agit là d’une liste de quelques propositions concrètes, que la Municipalité choisira de transmettre à ses services ou non.» Ces dix points ont été recensés sur le terrain, durant plusieurs mois, par Jean-François Pillonel, représentant de l’ATE à Yverdon-les-Bains. «Tous les problèmes que j’ai répertoriés sont des choses faciles à améliorer, rapidement, et sans gros frais», insiste-t-il.
Manque de dialogue
Reste que la démarche de l’ATE, rendue publique hier par le biais d’un communiqué de presse, trouve son origine dans un regret. «Il n’y a presque plus aucun contact entre notre association et la Ville», constate Valérie Schwaar. Un dialogue avait pourtant été instauré, en 1996, au sein d’un groupe de réflexion «Deux-Roues», issu de la Commission consultative de circulation, avec la participation de plusieurs associations, dont, justement l’ATE.
Pourtant, en 2012, les représentants de ces associations ont été exclus du groupe, devenu depuis une commission composée exclusivement de conseillers communaux. «En 2013, nous n’avions eu qu’un seul contact avec le responsable de la mobilité de la Ville», regrette Jean-François Pillonel.