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L’aventure continue… et évolue!
Sylvain et Stéphanie Favre, frère et sœur et cofondateurs de l’entreprise, sont très contents de cette aventure qui leur a appris énormément.

L’aventure continue… et évolue!

6 février 2025 | Texte: Maude Benoit | Photo: Gabriel Lado
Edition N°3886

Bien implantée dans le paysage vaudois, La Petite épicerie née à Bavois est en constante évolution. Aujourd’hui, elle passe à la vitesse supérieure.

L’aventure de La Petite Épicerie ne cesse de progresser. Lancée en 2018, l’entreprise s’est rapidement développée et a aujourd’hui ouvert quatorze points de vente, et ce, dans toute la Suisse. Grâce à son ingénieux concept de magasins de proximité accessibles 24h/24 et 7j/7, les Petites Épiceries implantées sont rapidement devenues des incontournables.

Afin de permettre à l’entreprise d’accélérer son développement, les quatre cofondateurs de l’entreprise, à savoir les frère et sœur Sylvain et Stéphanie Favre, ainsi que Steven Oulevay et Steve Brönnimann, ont ouvert, dès aujourd’hui, le capital de l’entreprise à tous.

Passer une nouvelle étape

Dès aujourd’hui, La Petite Épicerie franchit un nouveau pas. Elle ouvre son capital à partir de 300 francs à des particuliers. Le but de cette levée de fonds est de pouvoir faire passer l’entreprise au niveau supérieur et de lui permettre d’accélérer son développement. « Il s’agit d’une levée de fonds communautaire, qui nous permet de ne pas perdre l’identité de La Petite Épicerie », explique Stéphanie Favre.

Ainsi, l’entreprise sera notamment en mesure de développer son application mobile pour y intégrer de nouvelles technologies. L’une des idées imaginées est la suivante : en fonction des périodes, l’application sera capable de proposer des recettes de saison avec les fruits et légumes disponibles en magasin.

«Tout le monde peut rejoindre le projet, gros ou petits investisseurs. Les nouveaux copropriétaires pourront être informés de nos nouveautés et participer aux nouvelles versions tests de l’application. À terme, ils toucheront un dividende, si le succès de l’entreprise le permet », explique la cofondatrice.

Un succès

L’entreprise a démarré sur les chapeaux de roues. Rentable dès ses débuts, elle est aujourd’hui présente dans quatorze localités suisses. Elle a dépassé les frontières vaudoises, au gré des opportunités, pour s’établir dans les cantons valaisans, fribourgeois, genevois, neuchâtelois, et même au-delà du Röstigraben en Argovie, à Abtwil. Un second point de vente alémanique verra le jour prochainement.

Ainsi, l’ouverture du capital de l’entreprise n’est pas une mesure de survie. Stéphanie Favre précise : « La Petite Épicerie n’est pas en déficit. Il ne s’agit pas d’un crowdfunding (ndlr : financement participatif) destiné à faire survivre l’entreprise. Le but est d’accélérer le développement de l’entreprise, d’intégrer des particuliers au projet et de créer une communauté. »

Des souhaits et une mission

Dès ses débuts, le but était de valoriser une économie circulaire permettant aux habitants des villages de pouvoir avoir accès à des produits locaux, tout en valorisant le travail des producteurs en garantissant une rétribution suffisante. Ainsi, l’entreprise collabore également avec des partenaires qui ont les mêmes objectifs, comme Ecomanif, l’entreprise de vaisselle réutilisable.

« Le but était aussi d’ajouter un côté éducatif et montrer aux gens quel légume est de quelle saison », complète Stéphanie Favre.


Une innovation aux multiples possibilités

Le concept est celui d’une épicerie physique, accessible grâce à une application mobile qui permet d’ouvrir la porte, de scanner les aliments sélectionnés et enfin, de payer. On parle alors d’un concept «phygital». Accessibles tous les jours de la semaine et à toute heure, le commerce de proximité n’a jamais été aussi optimisé.

Pour celles et ceux qui ne seraient pas très à l’aise avec l’aspect connecté, une permanence peut être organisée.

Tout y trouver

Dans chaque épicerie, quatre groupes d’aliments régionaux sont toujours présents : fruits et légumes, produits de laiterie, de boucherie et de boulangerie. Le tout est encore agrémenté de spécialités locales.

«Nous proposons également une gamme de produits plus industriels qui correspondent aux valeurs éthiques et écologiques de l’entreprise. Le but est de faire en sorte que nos clients puissent faire leurs courses intégralement dans nos magasins », explique Stéphanie Favre.

Identité propre

L’entreprise est basée sur un système de franchise. Un particulier ou une commune peut approcher La Petite Épicerie pour ouvrir un point de vente dans sa localité. Si le système est franchisé, chaque épicerie a sa propre identité et ses propres produits emblématiques pour chaque région.