Un parcours coriace en l’honneur de Laurence Rochat

Ski de fond - L’ancienne fondeuse a inauguré samedi dernier une piste qu’elle a elle-même imaginé au Brassus.

Laurence Rochat au départ de «sa» piste, celle qu’elle a tracé sur le site de la Thomassette.

A l’occasion du neuvième Swisscom Nordic Day, le Centre nordique de la vallée de Joux, accompagné par l’office du tourisme, a inauguré une nouvelle piste de ski de fond. Cette dernière, tracée sur le site de la Thomassette, au Brassus, a été imaginée par l’ancienne fondeuse Laurence Rochat, médaillée olympique à Salt Lake City.

Son choix s’est porté sur cet endroit car elle y avait ses habitudes: «Tout au long de ma carrière, à chaque fois que je revenais à la maison, je m’entrainais ici.» Elle l’a également choisie pour les caractéristiques particulières du site: «J’ai beau avoir voyagé dans le monde entier, je trouve ce site magnifique, parce qu’il y a tout ce qu’il faut, du plat et des belles montées qu’on ne retrouve pas forcément dans les autres stations ». Elle a justement mis en avant cette dernière caractéristique en traçant sa piste, qui a été baptisée à juste titre «La Coriace».

Les amoureux du ski de fond auront 15,8 km très vallonnés (380 m de dénivelé positif) pour profiter du calme et de l’or blanc de la forêt du Risoud. Ils auront également l’opportunité de se mesurer à l’ancienne championne. Laurence Rochat a en effet chronométré son temps de parcours, qui est affiché tous les deux kilomètres le long de la piste. Pour battre la Combière, il faudra tout de même réaliser le parcours en moins de 48 minutes et 56 secondes!

L’ouverture de cette piste n’est qu’une étape du développement de la discipline dans la région. L’année prochaine, une nouvelle piste sera inaugurée sur le même site de la Thomassette et, comme l’explique Cédric Paillard, directeur de Vallée de Joux Tourisme, le site du Marchairuz pourrait également être amélioré à long terme: «Avec les problèmes d’enneigement, s’il y a des efforts à faire, ce sera sur les pistes d’altitude au Marchairuz. A savoir: pourquoi pas un centre nordique avec un accueil, des vestiaires et des douches.» A n’en pas douter, le ski de fond a de belles perspectives d’avenir dans la région.