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«Une promotion constituerait un bel exercice»
© Michel Duperrex

«Une promotion constituerait un bel exercice»

5 janvier 2023

Challenge League – Yverdon Sport est de retour sur les terrains. L’occasion de faire le point avec le manager général Marco Degennaro sur le mercato, les ambitions et la passation de pouvoir attendue.

 

Marco Degennaro, Yverdon Sport a repris avec trois joueurs en test. Doit-on s’attendre à des mouvements cet hiver?

L’idée est que l’on continue avec le groupe actuel. Il a montré être capable de bien faire, alors pourquoi changer l’équilibre? Cela dit, si on reçoit des offres pour un départ, on les prendra en considération. Sinon, on ne va pas trop modifier l’effectif.

 

Concernant les ambitions, compte tenu de votre 3e place actuelle, avez-vous pu mieux les définir?

On a commencé en début de championnat en disant qu’on voulait se sauver. Dans notre situation, ce n’est plus approprié. Désormais, on aimerait confirmer ce qu’on a réalisé. Si on arrive à terminer dans les 2, 3, 4 ou 5 premiers, ce serait pas mal. Et on sait bien que 1, 2 ou 3 est bien différent que 4 ou 5. Donc, si on peut rester 1, 2 ou 3, c’est encore mieux! On a une équipe qui, je l’espère, peut rester dans les premières positions.

 

La promotion est-elle envisageable?

Dans l’état actuel des choses, on est en position de jouer le barrage. Si on est capables de gratter des points sur les deux premiers, ce serait pas mal; et si on n’y parvient pas, qu’on perd des points et des places, on acceptera ça sans vivre les choses comme une catastrophe.

 

Mais le club en lui-même est-il prêt à une ascension en Super League? Ou faut-il attendre le changement de propriétaire?

A mon avis, une promotion constituerait un bel exercice d’adaptation. Etudier comment affronter cela est un joli problème. Pour cela, on ne doit pas attendre la vente ou non. Je pense que peu importe qui sera à la tête du club, il pourra s’adapter à une ligue supérieure très facilement.

 

Et pour l’heure, où en est-on de cette passation de pouvoir?

Ce sont de longs processus. De notre côté, dans les bureaux et au sein de l’équipe, on essaie de vivre la situation avec un peu de détachement. Jusqu’à présent, on est arrivés à ne pas trop y être mêlés. C’est surtout quelque chose qui concerne le président. Pour l’heure, il ne nous a rien manqué, et il a toujours été présent dans tous les supports nécessaires. Les résultats sont aussi la conséquence de la sérénité que le président arrive à nous transmettre.

 

Donc c’est toujours en cours.

Oui, exactement.

 

Avec une pointe d’optimisme?

Oui, je lui en ai parlé cette semaine. Les choses avancent, il est serein. Il ne s’agit de pas vivre ou mourir: si ça se produit, c’est bien, et sinon, on a une équipe qui saura bien faire.

 

Financièrement, vos arrières sont-ils assurés?

Pour le moment, ça va, oui. Mais de nouveau, nous ne sommes pas en première ligne.

 

Pourquoi Yverdon Sport ne part-il pas en camp à l’étranger cet hiver?

L’an dernier, on l’a fait. On a beaucoup réfléchi pour savoir si c’était juste de partir ou pas. On a pensé que oui, que cela ferait la différence, alors on a fait des efforts incroyables, car il s’agissait de la fin de la période du Covid. Finalement, le retour n’a pas été payant. Donc, vu les terrains que l’on a, nos possibilités de s’entraîner chez nous, de bien travailler dans nos infrastructures, ainsi que sur le synthétique de Champagne, on a choisi de continuer ici. On n’a pas de neige, en tout cas pour les deux premières semaines de janvier, alors on reste.

 

Ce ne sont donc pas des raisons financières qui vous privent de camp?

Non, car un tel voyage représente 1 ou 2% du budget. Cela n’a pas un impact énorme sur les comptes, ça ne nous changerait pas complètement la vie.

 

L’an passé, la deuxième partie de saison ne s’était pas très bien déroulée pour YS sur le terrain. Pourquoi est-ce que cette fois, ça se passera bien?

Donc on part du principe que ça va bien se passer, c’est une bonne chose! Alors, parce que commettre deux fois les mêmes erreurs n’est pas possible. En faire, ça peut arriver. Vu qu’on n’était pas performants l’an passé, c’est qu’on en a commis. Le groupe actuel est le même, il a appris. Il est donc interdit de se retrouver dans la même situation.