L’épineux dossier de l’EMS des Rosiers
6 juin 2014Dans l’optique, entre autres, de la naissance du futur quartier Gare-Lac, cette artère d’Yverdon-les-Bains va faire l’objet d’importantes modifications, dont la mise en place de la circulation en double sens.
Après l’annonce, il y a quelques semaines, de la mue du secteur de la rue Haldimand, situé entre la rue Saint- Roch et celle de l’Industrie où, entre autres, les anciens bâtiments des entreprises Carrel et Dubath vont être entièrement détruis afin de faire place à de nouveaux logements, cette partie de la ville devrait prochainement faire l’objet d’un autre bouleversement.
En effet, avec la future construction du quartier Gare-Lac, les autorités ont décidé de requalifier la rue de l’Industrie dans le but, notamment, d’améliorer la desserte de cette partie d’Yverdon-les-Bains et d’y installer un axe sécurisé pour la mobilité douce.
Ainsi, et conformément aux mesures du projet d’agglomération et du plan de quartier, plusieurs mesures sont prévues le long de l’artère.
Ces dernières consistent en le réaménagement du giratoire situé à l’angle de la rue Haldimand et de la rue de l’Industrie, l’instauration de la circulation en double sens, la création de passages piétons des deux côtés de la rue, jusqu’au passage sous la voie CFF, le raccordement à la voie de mobilité douce plage – parc scientifique le long du canal du Buron, grâce à l’aménagement d’un chemin de mobilité douce le long de la voie CFF, l’augmentation de la hauteur du passage inférieur sous la voie CFF à 4,2 mètres, la réalisation d’aménagements paysagers côté Jura, l’aménagement d’un giratoire au carrefour avenue des Sports – rue de l’Industrie et, enfin, le renouvellement des infrastructures souterraines.
Devisés à 4,5 millions de francs, ces travaux pourraient débuter au début de l’année prochaine. Pour ce faire, une demande de crédit d’investissement sera soumise aux membres du Conseil communal d’ici à cet automne. A noter que cette requalification fera l’objet d’une mise à l’enquête publique à partir de samedi et jusqu’au 6 juillet, dont le dossier peut être consulté dans les locaux du Service de l’urbanisme et des bâtiments.
Les opposants redoutent l’impact des infrasons Habitants «otages du Canton»
Olivier Lador fait partie des quatre opposants à la modification du Plan général d’affectation communal, qui bloque la construction du futur EMS à la rue des Rosiers, à Sainte-Croix. Selon lui, les infrasons générés par les éoliennes en projet sont de nature à nuire aux résidents, une population qu’il juge particulièrement «sensible à ce phénomène. Même la pose de fenêtres à triple vitrage ne servirait à rien», déclare-t-il. Et d’ajouter : «Il y a un choix à faire. C’est le bon moment pour prendre une décision sur ces éoliennes qui pourrissent le climat social à Sainte- Croix depuis 17 ans. Lors du vote consultatif de 2012, 53% de la population avait voté pour le projet. La moitié des gens sont pour, l’autre contre. Nous recevons des lettres de menace, d’injure, mais aussi des messages de soutien.»
A ses yeux, la mobilisation des opposants au projet éolien n’instrumentalise pas les résidents de l’EMS. «Nous avons pris contact avec le directeur pour lui expliquer notre point de vue. Nous ne sommes pas opposés à l’hôpital. C’est le Canton qui a pris en otage les habitants de Sainte-Croix, qui avaient voté contre les éoliennes à plus de 60% en 1999. Il s’agit du seul projet cantonal faisant l’objet d’un plan partiel d’affectation», commente-t-il.
Informé du lancement de la pétition, Olivier Lador indique que les opposants attendent surtout la séance du Conseil communal agendée le 23 juin prochain, lors de laquelle cet objet sera débattu, pour se concerter sur la suite. «Les oppositions seront probablement levées. Nous aurons ensuite 30 jours pour décider si nous allons recourir ou non», conclut le Sainte-Crix.